Les formations
Ce cours, dispensé par des spécialistes du domaine, permet d’encourager la réflexion critique autour des domaines de la “science forensique” aussi appelée criminalistique et de comprendre l’importance du raisonnement probabiliste, l’incertitude faisant partie intégrante de celle-ci. L’objectif est de promouvoir une bonne gestion administrative de la science forensique dans le système de justice pénale. Le cours s’articule autour de plusieurs cas célèbres qui auraient pu ou ont mené à des erreurs judiciaires. Les professeurs émérites de l’École des Sciences Criminelles de Université de Lausanne, Christophe Champod, Franco Taroni, Alex Bierdermann et Tacha Hicks reviennent sur ces affaires où l’interprétation forensique prend tout son sens.
Cette formation est offerte par l’Université de Lausanne et est facilement accessible depuis la plateforme en ligne Coursera.
Il existe des techniques permettant d’ouvrir des serrures physiques sans leur clé légitime, ne causant pas de dégâts apparents. Ces méthodes sont employées dans les cas où les auteurs essaient de laisser un minimum de traces de leur passage.
Une expertise « classique » (recherche de traces de tournevis, de clé de force, de pince étau, de pied-de-biche, etc.) n’identifiera pas ces techniques, au risque de conclure à tort à une absence d’effraction.
En réalité, les techniques d’ouverture « non destructives » laissent des microtraces. Si on sait où chercher et que chercher, il est possible de déterminer avec précision le type d’attaque, même « non destructive », qu’a pu subir une serrure. Leur mise en évidence peut être d’une aide précieuse pour l’enquête et permettre
d’identifier le profil « intrusif » du suspect.
Cette formation à la fois théorique et pratique est enseignée par M. David Elkoubi, expert en intrusion et en technologies du renseignement, expert près la Cour d’Appel de Chambéry en France. Elle est organisée avec lui par l’Ecole des Sciences Criminelles de l’Université de Lausanne.